Vivre un temps fort.
Avec nos 4 enfants, âgés de 5 à 13 ans, nous participons depuis 2 ans aux Journées Familiales.
Nous découvrons petit à petit ce qu’est bâtir une amitié, une fraternité dans le Seigneur, avec des familles qui ont une vie très différente de la nôtre. Pour les enfants, notamment les plus petits, la relation va être plus spontanée, que pour les plus grands et pour nous adultes. C’est vraiment dans la durée, au fil des rencontres, que la confiance et la complicité naissent et grandissent. Chaque fois, la joie de se retrouver est là pour parcourir un nouveau petit bout de chemin, dans la simplicité des temps vécus ensemble.
Chaque rencontre est aussi, il est vrai, un départ pour l’inconnu. Nous avons parfois été surpris, même choqués par la violence des mots ou des gestes échangés entre les membres d’une même famille, par des réactions qui nous semblaient dis-proportionnées. De retour à la maison, c’est alors l’occasion d’échanger avec nos enfants pour essayer de comprendre ce qui s’est passé, pourquoi chacun en est arrivé là. Comprendre plutôt que juger. Petit à petit, chacun de nous se trouve transformé en profondeur dans sa manière de regarder l’autre, dans tous nos lieux de vie, dans toutes les rencontres que nous pouvons faire. Nous constatons avec joie que nous ne regardons plus d’un même œil celui ou celle qui est violent dans ses relations avec les autres, exclu par tous.
C’est également l’occasion de reconnaître que dans nos relations familiales il y a aussi parfois de la violence, mais grâce à nos conditions de vie, nous sommes capables de la contenir à un niveau « supportable ».
Nous découvrons combien Dieu est important pour eux, il les aide à tenir, à continuer à vivre. Il est vraiment pour eux lumière et force. Cela nous fait approfondir notre foi et nous demander « Est-ce que Dieu a cette importance si vitale pour moi ? ».
Finalement, ce qui constitue la force de ces rencontres, c’est de vouloir avant tout les vivre sous le signe de la fraternité en Christ. C’est Lui qui nous rassemble, qui nous rend frères et sœurs sans aucune distinction. Quel chemin de vie pour chacun de nous !
Philippe termine une formation à l’IPER et Céline travaille au Sappel.