Seigneur, c’est quand je parle de Toi que je te connais !

Michèle — Témoignages

Le sappel

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No 96
journal du sappel / mai 2016 journal du sappel Télécharger le journal au format PDF

UN TEMPS DE RESSOURCEMENT

Le Sappel a été invité par le diocèse de Saint Étienne à animer la journée de formation des acteurs de l’église (Prêtres, diacres, Laïc en mission)

Les animateurs avaient pris le risque de partir de la parole des personnes qui avaient connu des vies difficiles.

La plupart des 120 participants ont été bouleversés par ces témoignages.

Nous vous en livrons quelques réactions :

«Quelle bonne idée d’avoir invité Muriel, Chantal, Laurence, Viviane. J’arrivais mardi matin heureuse de vivre une nouvelle journée de formation. Mais quand j'ai vu à la table de conférence ces personnes « différentes », j’avoue avoir été surprise. Je me suis même demandée qui elles pouvaient être et ce qu'elle pourrait bien dire… Comment exprimer ce que nous j’ai ressenti à l’écoute de nos quatre « grands témoins » du jour ? Pas facile de trouver les mots après de tels récits. Dans le groupe de partage où j’étais, nous sommes restés dix bonnes minutes en silence avant de pouvoir échanger. J’ai été émue par leur histoire … chacune tellement bouleversante qu’on a du mal a y croire. »

 

- « Je trouve que l'Eglise est bien plus juste quand elle donne la parole à des "petits". Je dis "petits" parce que ce sont elles qui ont parlé comme ça, mais moi je me suis sentie vraiment toute petite après leurs témoignages et je les ai trouvées bien plus grandes que moi, grandes d'être encore debout après ce qu'elles ont traversé... Leur témoignage de foi vaut toutes les belles paroles théologiques... Merci à toute l'équipe pour l'intervention . »

 

- « J’ai mieux entendu, de par la profondeur de chacun de vos témoignages, combien il fallait de foi, de courage, de patience pour qu’ils viennent de vos cœurs à vos lèvres. Sachez combien nous avons besoin de vos paroles, de vos humbles paroles, pour que nous ne manquions pas d’écouter ceux et celles, nombreux, qui attendent d’être accueillis dans nos paroisses, et chacun de nos groupes. Oui, nous avons besoin de vous. Vous pouvez nous aider à nous y rendre attentifs."

 

"Je me réjouis de l’existence du Sappel. Il est un lieu où vous avez pu être entendus, reconnus. Car nul ne peut vivre seul, nul ne peut grandir seul. Et nul ne peut vivre dans la foule anonyme. Je sais le combat du Sappel ; il est dans l’Église. L’Église en a besoin pour remplir sa mission. J’ai mieux compris que la paroisse Saint-Matthieu (dont je suis le prêtre) a besoin de votre présence silencieuse et active. Continuons ! »

 

- « Le mal n’est plus là tout le temps », a dit Laurence…Le mal n’a pas le dernier mot …Merci à Laurence de ce témoignage de la résurrection dans sa chair. »

 

- « J’ai été saisie par la force qui émane de ces personnes, leur courage pour exprimer avec pudeur leur souffrance et leur « retour à la vie ». Un pardon qui efface la douleur, pas la cicatrice comme l’a exprimé l’une d’entre elles si justement et qui permet d’avancer. Oui, dans chacune de leur expérience j’ai vraiment perçu les éléments d’une résurrection, de l’ouverture à une nouvelle vie possible grâce au pardon donné. J’ai été aussi touchée par la justesse de la Parole de Dieu dans leur bouche et dans leur vie

 

- « J’ai beaucoup apprécié l’attitude de Dominique qui les soutenait sans jamais parler à leur place, surtout sans jamais dire plus que ce qu’elles voulaient exprimer. J’ai admiré la patience et la fidélité dont il fait preuve avec son équipe dans l’accompagnement des «plus pauvres ». J’ai reçu une très belle « leçon » d’humanité, d’humilité et d’espérance. Et puis j'ai senti et compris,davantage, cette phrase de Claudel : « Jésus n’est pas venu supprimer la souffrance, il n’est pas venu expliquer la souffrance, mais il est venu l’habiter ! ». Voilà ce que je dirais de cette journée,

bien plus qu'une journée de formation mais un temps de ressourcement. »

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