La différence entre les riches et les pauvres, c’est que les riches, ils ne pensent pas aux pauvres, alors que nous, on pense sans arrêt aux riches…

Quico — Parole des pauvres

Le sappel

actualités

1 mars - journee familiale à grange neuve

1° mars 2015, c'est une Journée Familiale un peu particulière : les grands jeunes sont partis en week-end à la Maison du Sappel, dans l'Ain. Les parents sont accueillis à Grange-Neuve par les enfants et les ados qui sont arrivés déjà depuis la veille...

Les ados nous régalent de leurs délicieux gâteaux...

 

et  présentent à l'aide d'un petit montage leur diner du samedi soir, un « diner presque parfait » aux saveurs orientales.

 

Puis, par un spectacle d'ombres chinoises, les « grands » nous introduisent au passage biblique du jour : le retour à la vie de Dorcas dans les actes des apôtres (Actes 9,36-42)

 

"À Joppé vivait une certaine Tabitha. Ce nom se traduit Dorcas, c'est-à-dire Gazelle.

C'était une disciple dont on ne pouvait compter les bonnes œuvres et les aumônes qu'elle faisait. Elle tomba malade à ce moment-là et elle mourut. Après avoir lavé son corps, on le déposa dans la chambre à l'étage. Comme Lydda est près de Joppé, les disciples apprirent que Pierre se trouvait là et ils lui envoyèrent deux hommes pour l'inviter de façon pressante : « Passe jusque chez nous, fais au plus vite. »

Pierre se lève et part avec eux. Aussitôt arrivé, ils le conduisent à l'étage et lui font voir toutes les veuves en pleurs. Elles-mêmes lui montrent les tuniques et les manteaux que faisait Dorcas quand elle était avec elles.

Pierre les fait toutes sortir et se met à genoux en prière. Puis il se tourne vers le corps et il dit : « Lève-toi, Tabitha ! » Elle ouvre les yeux, elle reconnaît Pierre et elle s'assied. Alors il lui donne la main et la fait lever ; après avoir appelé les saints et les veuves, il la leur présente en vie."

 

Chaque groupe d'âge se disperse.

Les adultes réfléchissent  sur le récit des Actes en l'approfondissant grâce au moyen de la "parole incarnée".

 

En voici quelques réactions après avoir joué la scène :

 

« Dorcas est ressuscitée. On ne peut pas ressusciter quelqu’un, Pierre a prié pour ça. Et après ils font la fête. J’aime bien les histoires comme ça, ça me fait du bien, ça soulage. »

 

« J’ai aimé quand  Dorcas nous a donné des choses, j’avais pas de manteau et elle m’a apporté un manteau. C’est le geste qui compte. C’était quelque chose qui me manquait. Après, j’ai été triste de savoir qu'elle était malade. Je me suis dit : « Je vais la laver pour la remercier. » J’ai voulu lui apporter du bien en restant près d’elle, en priant, en pleurant. »

 

Une personne qui incarnait Dorcas : « Quand je vois que les veuves sont contentes comme ça, quand je suis debout, je me dis que je devais être aimée, que je leur manquais. J’ai aimé qu’on prenne soin de moi, de me sentir aimée. »

 

« Moi, je ne sais pas si aujourd’hui on pourrait dire ça : « Au nom de Dieu, lève-toi !". Je ne p«. Est-ce que les prières d’avant étaient plus puissantes que les prières de maintenant ? Peut-être qu'on n'a pas assez la foi, pas autant que les apôtres. »

 

« Il y a une succession de prières, comme une chaîne de prière. Ensuite ils font la fête. Ils sont heureux parce qu’il y a la vie. On les sent tous solidaires. C'est ce qu'on vit quand on fait la prière des frères dans nos groupes de prière. »

 

« Jésus a reçu l’Esprit Saint et l’envoie à Pierre. Et c’est comme ça que les gens sont guéris. Et après il nous envoie l'Esprit, à nous. C’est une question de confiance, de foi, de force. Il faut mettre toute notre foi dans le Seigneur. »

 

« Aujourd’hui encore, il y a des miracles. Ma fille n’allait vers personne. Après être allée aux piscines à Lourdes, elle a commencé à parler et à aller avec les autres.  A la piscine, j'ai parlé à Marie, je lui ai dit ce qui se passait avec ma fille. Marie voulait que ma fille se rapproche des autres. »

  

Aujourd’hui, ce sont les enfants qui préparent le repas : une variété de quiches et pizzas dont ils sont fiers !

 

Anniversaires , contes autour du feu, leçon de piano sont devenus les rituels de la mi-journée.

 

 

 

Remplis de ce que nous avons partagé, de cette vie offerte et sans cesse renouvelée par Dieu et par la présence chaleureuse des frères et sœurs du Sappel, nous célébrons l'eucharistie.

 

Et la fête continue encore et toujours, en musique,  avec le goûter préparé par les plus petits de nos familles.

 

Céline et Philippe BRES

 

 

Week-end des jeunes à la Maison du Sappel, dans l'Ain :

 

À la Maison du Sappel de l’Ain, neige et soleil nous attendaient pour passer un beau week-end ! Le groupe des jeunes a ainsi passé deux jours sur la montagne pour découvrir le récit de la libération de Pierre (Ac 12:1-18) et partager sur « la force de la prière ».

 

 "C'est alors que le roi Hérode mit la main sur plusieurs membres de l'Église qu'il voulait mettre à mal. Il fit tuer par l'épée Jacques, frère de Jean. Voyant que cela plaisait aux Juifs, il fit arrêter également Pierre ; c'était juste la semaine des Pains sans Levain. Il le fit détenir et mettre en prison, avec quatre escouades de quatre soldats chargées de le garder, car son idée était de le faire comparaître devant le peuple après la Pâque. Et pendant que Pierre était en prison sous bonne garde, la prière ininterrompue de l'Église montait pour lui vers Dieu.On arrivait au jour où Hérode devait le faire comparaître ; cette nuit même Pierre dormait entre deux soldats, lié par deux chaînes, et des gardes devant la porte gardaient la prison. D'un seul coup une lumière resplendit dans la pièce : l'ange du Seigneur est là ! Il frappe Pierre au côté et le réveille en lui disant : « Vite, lève-toi ! » Au même moment les chaînes tombent de ses mains.L'ange lui dit : « Passe ta ceinture et attache tes sandales. » Pierre le fait. Il lui dit : « Enveloppe-toi de ton manteau et suis-moi. » Pierre sort et le suit. Pierre ne voyait pas que tout ce qu'il faisait avec l'ange était du réel : il croyait rêver. Ils passent le premier poste de garde, puis le second, et ils arrivent à la porte de fer qui donne à la rue : elle s'ouvre d'elle-même devant eux et ils sortent. Ils enfilent une première rue, puis l'ange le laisse.Alors Pierre reprend conscience et il dit : « Cette fois-ci, c'est bien vrai, je vois que le Seigneur a envoyé son ange pour me tirer des mains d'Hérode et de tout ce que le peuple juif me tenait préparé. »Après un moment de réflexion il se dirige vers la maison de Marie, mère de Jean surnommé Marc, où beaucoup de personnes se sont réunies pour prier. Quand il frappe à la porte du portail, une jeune servante du nom de Rodé s'approche pour écouter. Elle reconnaît la voix de Pierre, et c'est une telle joie qu'au lieu d'ouvrir le portail elle rentre en courant pour annoncer que Pierre est là devant le portail. Les autres lui disent : « Tu es folle ! » Et comme elle insiste que c'est bien lui, on lui répond : « C'est sans doute son ange. »Pendant ce temps Pierre continuait de frapper. On finit par lui ouvrir et on n'en revient pas de le voir ainsi. Pierre leur fait signe de la main pour qu'ils se taisent, et il leur raconte comment le Seigneur l'a fait sortir de la prison. Puis il leur dit : « Faites-le savoir à Jacques et aux frères. » Après quoi il sort et se dirige vers un autre endroit.Quand il fit jour, ce fut une commotion peu ordinaire chez les soldats : Qu'était devenu Pierre ? Hérode le fit rechercher et ne le trouva pas. Il fit donc interroger les gardes et ordonna de les mettre à mort. Peu après il descendait de Judée à Césarée où il demeura."

 

Pierre est en prison, ses amis prient et voici qu’il est libéré ! Oui mais quand il arrive chez eux : ils ne croient pas qu'il ait été libéré !

 

Et nous, quand nous prions, croyons-nous à la force de notre prière ?

C’est à cette question que nous nous sommes attelés le samedi. Tandis que, le dimanche et en temps individuels, nous avons réalisé que, sans être incarcérés, nous avons aussi «nos prisons » (la timidité, la violence, le regard des autres qui pousse à être le meilleur ou qui humilie, mais aussi notre quartier, telle ou telle relation qui nous enferme…) et demandé au Seigneur de nous en libérer…

 

Parce qu’à plusieurs on est plus fort, nous avons confectionné chacun une croix sur laquelle figure le visage de chaque membre du groupe :

                  

 

Pour le reste, comme de bonne tradition pendant ces week-end, nous avons joué, cuisiné de bons petits plats, bien ri et bien sûr : mangé des chamalows grillés, après être monté, de nuit, à la Vierge de Cerdon pour lui confier (avec une ardeur renouvelée…) nos intentions…

 

 

 

Les jeunes ont ainsi pris le flambeau de leurs aînés qui se sont succédés dans cette Maison du Sappel depuis nombre d'années, pour accueillir à leur tour cette promesse du Seigneur "de relever son peuple !"

 

Alors, le cœur regonflé, nous sommes redescendus de la montagne...

 

Joïlita TRESCA

top