Une journée de rentrée sous le signe de l'Espérance
Les membres du Sappel de la grande région lyonnaise se sont retrouvés dimanche 17 octobre pour une grande célébration de rentrée à l'église de l'Epiphanie à Vénissieux. Près de 250 personnes étaient réunies : familles du Quart-Monde, Communautaires, Compagnons, amis. Les retrouvailles, après ces deux années de pandémie, furent très joyeuses. Ce fut aussi un moment fort puisque Françoise Blaise-Kopp s'est engagée pour la Vie dans la Communauté. Nombre de ses amis étaient présents et ont pu découvrir la famille dans laquelle elle s'engageait.
Des personnes du Quart-Monde ont témoigné:
« Le Sappel est une communauté de croyants qui se rassemblent pour prier avec les gens qui connaissent ou ont connu la misère. C'est un lieu de rencontre où les riches et les pauvres se retrouvent et essaient de vivre la fraternité.
Chaque personne a de la valeur.
Au Sappel on est proches de ceux qui ont connu la galère. Tous envoyés pour aller vers les brebis égarées. C'est un lieu aussi pour poser nos valises quand cela ne va pas.
Je n'ai pas eu une vie très facile, mais au Sappel on peut parler sans être jugé ni critiqué. Avec le Sappel, il y a un plus, une manière d'écouter les autres, je me sens en sécurité, c'est un appel profond qui apporte la paix. C'est un lieu important, c'est comme une maison, on y trouve le bonheur, on y trouve le Bon Dieu.
Je participe à un groupe de prière du Sappel. La prière, c'est important, sans la prière, on est rien, on marche dans le vide, on est comme un légume qui ne pousse pas.
Je suis bien quand je viens ici parce que je ne suis pas tout seul. C'est une communauté qui fait vivre et grandir dans notre lien à nous-même mais aussi dans les liens avec les autres.
En trouvant la fraternité au Sappel, cela nous permet de trouver la fraternité dans nos familles ».
Nous avons aussi fêté ensemble le passage de la Communauté du Sappel en « Association publique de fidèles du diocèse de Lyon ». Le charisme de la Communauté est ainsi reconnu comme fondamental pour la mission de l'Église, dans la ligne de ce que dit notre pape : « Les pauvres ont beaucoup à nous enseigner (...) Par leurs propres souffrances ils connaissent le Christ souffrant. (...) La nouvelle évangélisation est une invitation (...) à les mettre au centre du cheminement de l'Église. » EG 198.
Pour lancer le thème de l'année " A l'écoute de la clameur de la Terre et de la clameur des pauvres, ensemble, faire jaillir et retentir l'Espérance", chacun est reparti avec une galette de graines à semer, symbole de notre désir d'être "acteurs d'une vie qui continue, transmetteurs d'Espérance, pauvres et riches ensemble" comme disait l'une d'entre nous.