"Je n'ai pas eu la chance de rencontrer les bonnes personnes au bon moment..."

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Comment accueillir mais aussi inclure au mieux les plus démunis dans la vie de l’Église ?

Au micro de RCF, Philippe Brès et Alexandra Chapeleau (Aux captifs, la libération) témoignent

À trois jours de la Journée mondiale des pauvres et en cette période compliquée, comment accueillir mais aussi inclure au mieux les plus démunis dans la vie de l’Église ?

 

 

Inclure les plus démunis 

C’est ce que proposent notamment les deux structures sociales Aux captifs, la libération, une association venant en aide aux personnes de la rue et en situation de prostitution, et la communauté du Sappel qui soutient en priorité les familles pauvres. "Nous leur apporterons tout le soutien que nous pouvons leur dispenser, avec une relation d’égal à égal." explique Alexandra Chapeleau, responsable de la communication de l’association Aux captifs, la libération". La communauté du Sappel, travaillant depuis plus de 20 ans sur Lyon, encadre ces familles démunies et leur apporte soutien moral et vie religieuse épanouie avec notamment des groupes de prières.

 

Aider en toutes situations pour une meilleure insertion

Selon Alexandra Chapeleau, cette intégration au sein de la vie de l’Eglise et de la société, doit se faire quotidiennement et non pour une occasion spéciale : "elle doit être naturelle et spontanée sans le faire de manière opportune, ce n’est ni un cas de conscience d’une action, ni une case à cocher". Les événements solidaires sont certes très importants et valorisants, mais les actions de tous les jours ont autant de valeur. "On a tous notre chemin à faire, quels mots choisir de dire à une personne à la rue, quel regard porter sur les plus démunis" développe Alexandra Chapeleau.

 

Faire tomber tous les préjugés

Si partager un temps avec tous et à son échelle est primordial, le changement sociétal doit également s’opérer car certains préjugés et appréhensions demeurent, comme l’explique Philippe Brès, responsable de la communauté du Sappel : "l’acceptation de la différence n’est pas innée et parfois l’aspect extérieur peut rebuter instinctivement car la misère saute directement à l’œil et nous renvoie à notre échec sociétal". Cette réaction de désemparement face à certaines injustices et situations difficiles est naturelle et peut se transformer avec de l’éducation et des échanges en partage qui apportera richesse d’esprit et sagesse aux deux parties. Quitter les clichés est aussi une question de vocabulaire choisi comme le souligne Alexandra Chapeleau "on peut parfois louper un instant ou une rencontre car des situations sont décrites effrayantes".

 

Retrouvez l'emission en intégral sur le site de RCF en cliquant ici.

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