Les étudiants de l'IPER à Grange-Neuve
Le 10 janvier, 45 étudiants de l’IPER (Institut Pastoral d’Etudes Religieuses) de toute la région Auvergne-Rhône-Alpes sont venus découvrir le Sappel lors d’une journée pastorale. Une quinzaine de personnes du quart-monde les ont accueillis, avec quelques Communautaires, Compagnons et amis.
Après la traditionnelle collation du matin, des personnes du quart-monde ont pris la parole, d’abord pour présenter Le Sappel, puis pour témoigner de leurs vies. Ces témoignages ont été un moment fort, qui a particulièrement touché les participants.
Ensuite, nous nous sommes répartis dans différents ateliers pour leur faire découvrir des « outils » un peu spécifiques du Sappel :
- la parole incarnée,
- la gestuation,
- la danse,
- la création artistique par la présentation du Chemin de Croix et du Livre de la Miséricorde offert au pape François lors du pélé Siloé, en 2016....
Nous avons continué les échanges lors d’un copieux repas partagé, avant de participer à un 2° atelier de découverte.
Puis nous avons pris le temps en petits groupes de partager ce que nous avons découvert, ce qui nous a touchés dans ces rencontres.
Enfin, nous avons clôturé la rencontre par un temps de prière tous ensemble, pour louer le Seigneur pour ce beau temps de découvertes, de partage, de rencontres.
Voici quelques paroles partagées par les personnes en précarité après une parole incarnée sur l'évangile de Bartimée :
" J'ai été flattée d’'incarner Jésus. Il est rentré dans mon corps. J’ai ressenti un bien être et de la charité envers les autres. Il m’a transmis ça, Jésus. Il est dans mon corps maintenant. Je suis Jésus. C’est formidable d’être entourée par la foule. Ils m’ont aidé par leur émotion. Ils m’ont soutenu. Il (Jésus) a partagé la souffrance. Il a été plus fort. Il y a été. Je fais ça, je vais. Mon fils est mort. Je m’occupe de son ami. "
" Dans tout ça, il y a Jésus qui passe là. Il faut pas que je le loupe. C’est aujourd’hui ou jamais. J’étais tellement contente. Je vais vers Jésus. S’il me donne la vie, s’il me guérit, je n’ai plus besoin de mon manteau de misère. Je vois avec des yeux de chair … "
Bénédicte Della Faille, directrice de l’IPER, nous a écrit après cette journée :
" Je viens encore vous dire un grand MERCI pour cette belle journée fraternelle qui a pu se vivre dans la joie et l’accueil réciproque. Les étudiants ont été très touchés (et moi aussi !) par les témoignages mais aussi par les rencontres à travers les ateliers, le repas et la prière partagés. Je crois qu’ils en seront durablement marqués. "