Vous voulez trouver le feu ? Cherchez-le dans la cendre.

Rabbi Moshe Leib de Sassov — Parole de sages

Le sappel

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Récollection des groupes de prière

La journée de récollection du 13 janvier 2018 a rassemblé à Grange Neuve une centaine d'adultes des groupes de prière. Notre assemblée de prière fut très forte et nous a ouvert le cœur. Elle nous a préparé à écouter des paroles de Jean Vanier, fondateur de l'Arche.

Voilà quelques réactions à ses paroles :

Ce qui me touche c'est Jean Vanier lui-même, il me rappelle mon oncle. C'est un homme avec qui on se sent à l'aise. On pourrait s'allonger dans un champ avec lui. Quand on est avec lui c'est la fête. Des personnes comme lui apportent la résurrection. Comment ? C'est un mystère, mais on rentre dans l'espérance. Comme le Christ. On bascule dans la résurrection.

C’est bien qu’il ait fait un centre pour accueillir les handicapés où ils partagent le repas ensemble et font la fête – on peut être différent et vivre comme les autres. Mais il y a fête et fête : au Sappel c’est formidable, mais le 14 juillet ou à la discothèque, ce n’est pas intéressant – la différence, c’est l’échange, ici on se connait. En s’écoutant, c’est comme ça que l’on peut voir que l’on a une richesse.
On apprend avec les pauvres, en fait ils sont intéressants. Être près des faibles ou des fragiles, ça nous remet sur les rails. Quelle richesse ont les gens plus pauvres ? Le coeur. Ils ont besoin de parler aux gens, ils ont la richesse de se confier, ils ont besoin de rencontre. Comme Jean-Jacques, il a besoin d'avoir des occasions de parler.
J’aime mieux être pauvre et riche de coeur. Comment je peux aimer ce qui est trop dur dans ma vie ? Moi je sais que j’aimerai toujours Jésus.

Ce que Jean Vanier décrit c'est un peu ce qu'on a vécu à Lourdes pour Diaconia 2013 : on n'excluait personne, on acceptait tout le monde. C'est un peu ce qu'il a fait avec la communauté qu'il a créée.
Les personnes handicapées, c’est parce qu’elles voient qu’il y a des gens qui les aident qu’elles sont joyeuses. Elles ont de la joie parce qu’elles se sentent pas seules. Vivre avec eux, on voit qu’elles nous apportent plein de choses au quotidien alors que parfois nous on se sent mal et avec elles on se rend compte qu’elles prennent soin de nous.

Etre tous ensemble, ça nous guérit les uns les autres. Même si on fait des choses biens, il y a des gens qui nous sont insupportables. Sans Jésus, on ne peut pas. On veut se donner, c'est la volonté. Mais avec notre nature humaine, on voit bien qu'on n'y arrive pas. Sans Jésus c'est impossible.

 

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