Nuit d'adoration du jeudi 4 mai
En ce mois de Mai traditionnellement consacré à la vierge Marie, Dominique nous propose cette parole de Mélanie en voyant la Vierge à la Salette (1846)
La Sainte Vierge était toute belle et toute formée d’amour ; en la regardant je languissais de me fondre en elle. Dans ses atours, comme dans sa personne, tout respirait la majesté, la splendeur, la magnificence d’une Reine incomparable. Elle paraissait belle, blanche, immaculée, cristallisée, éblouissante, céleste, fraiche, neuve comme une Vierge ; il semblait que la parole Amour s’échappait de ses lèvres argentées et toutes pures. Elle me paraissait comme une bonne Mère, pleine de bonté, d’amabilité, d’amour pour nous, de compassion, de miséricorde.
La Sainte Vierge avait une très jolie croix suspendue à son cou. Cette croix paraissait être dorée, je dis dorée pour ne pas dire une plaque d’or ; car j’ai vu quelquefois des objets dorés avec diverses nuances d’or, ce qui faisait à mes yeux un bien plus bel effet qu’une simple plaque d’or.
Sur cette belle croix toute brillante de lumière, était un Christ, était Notre Seigneur, les bras étendus sur la croix. Presque aux deux extrémités de la croix, d’un côté il y avait un marteau, de l’autre une tenaille. Le Christ était couleur de chair naturelle, mais il brillait d’un grand éclat ; et la lumière qui sortait de tout son corps paraissait comme des dards très brillants, qui me fendaient le coeur du désir de me fondre en lui. Quelquefois le Christ paraissait être mort : il avait la tête penchée, et le corps était comme affaissé, comme pour tomber, s’il n’avait pas été retenu par les clous qui le retenaient à la croix.
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Dans la nuit, du jeudi au premier vendredi de chaque mois, nous sommes invités à prier une heure en communion les uns avec les autres.
Nous contemplons le Christ à travers le visage de tous ceux auxquels II a voulu s'identifier (Mathieu 25:31-46)
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