Seigneur, c’est quand je parle de Toi que je te connais !

Michèle — Témoignages

Le sappel

actualités

Journée Mondiale des Pauvres

Les associations membres du Réseau Saint Laurent de Lyon ont réalisé un document à destination des paroisses pour vivre la 4° Journée Mondiale des Pauvres du 15 novembre 2020.

Vous pouvez télécharger ce document en cliquant ici, et l'utiliser pour mettre en place des propositions dans votre paroisse.

 

 __________________________________________________________

 

Message du Pape François (extraits)

« Tends ta main au pauvre » (Si 7, 32)

 

  7. Cette pandémie est arrivée à l'improviste et nous a pris au dépourvu, laissant un grand sentiment de désorientation et d'impuissance. (...) Enfermés dans le silence de nos maisons, nous avons redécouvert l'importance de la simplicité et d'avoir le regard fixé sur l'essentiel. Nous avons mûri l'exigence d'une nouvelle fraternité, capable d'entraide et d'estime réciproque.
C'est un temps favorable pour « reprendre conscience que nous avons besoin les uns des autres, que nous avons une responsabilité vis-à-vis des autres et du monde [...]. Depuis trop longtemps, déjà, nous avons été dans la dégradation morale, en nous moquant de l'éthique, de la bonté, de la foi, de l'honnêteté. [...]


Cette destruction de tout fondement de la vie sociale finit par nous opposer les uns aux autres, chacun cherchant à préserver ses propres intérêts ; elle provoque l'émergence de nouvelles formes de violence et de cruauté, et empêche le développement d'une vraie culture de protection de l'environnement » (Lettre encyclique Laudato Si' : Loué sois-tu, mon Seigneur, n. 229).
En somme, les graves crises économiques, financières et politiques ne cesseront pas tant que nous laisserons en état de veille la responsabilité que chacun doit sentir envers le prochain et chaque personne.

 

8. « Tends la main au pauvre », est donc une invitation à la responsabilité comme engagement direct de quiconque se sent participant du même sort. C'est une incitation à prendre en charge le poids des plus faibles, comme le rappelle saint Paul : « Mettez-vous par amour au service les uns des autres. Car toute la Loi est accomplie dans l'unique parole que voici : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. (...) Portez les fardeaux les uns des autres » (Lettre de St Paul aux Galates 5,13-14 ; 6,2). (...)

 

Le Livre de Ben Sira vient une fois de plus à notre aide. (...) Tout d'abord, il prend en considération la faiblesse de ceux qui sont tristes : « Ne te détourne pas de ceux qui pleurent » (7, 34). La période de la pandémie nous a obligés à un isolement forcé, nous empêchant même de pouvoir consoler et d'être près d'amis et de connaissances affligés par la perte de leurs proches.


Et l'auteur sacré affirme encore : « N'hésite pas à visiter un malade » (7, 35). Nous avons fait l'expérience de l'impossibilité d'être aux côtés de ceux qui souffrent, et en même temps, nous avons pris conscience de la fragilité de notre existence. En somme, la Parole de Dieu ne nous laisse jamais tranquilles, elle continue à nous stimuler au bien.

 

9. « Tends la main au pauvre » fait ressortir, par contraste, l'attitude de ceux qui tiennent leurs mains dans leurs poches et ne se laissent pas émouvoir par la pauvreté, dont ils sont souvent complices. L'indifférence et le cynisme sont leur nourriture quotidienne. Quelle différence par rapport aux mains généreuses que nous avons décrites! (...)

 

Dans ce panorama, « les exclus continuent à attendre. (...) Presque sans nous en apercevoir, nous devenons incapables d'éprouver de la compassion devant le cri de douleur des autres, nous ne pleurons plus devant le drame des autres, leur prêter attention ne nous intéresse pas, comme si tout nous était une responsabilité étrangère qui n'est pas de notre ressort. » (Exhortation apostolique Evangelii Gaudium : La joie de l'Évangile, n. 54).
Nous ne pourrons pas être heureux tant que ces mains qui sèment la mort ne seront pas transformées en instruments de justice et de paix pour le monde entier.

 

10. « Quoi que tu fasses, souviens-toi que ta vie a une fin » (Si 7, 36). C'est l'expression par laquelle le Livre de Ben Sira conclut sa réflexion. Le texte se prête à une double interprétation. La première fait ressortir que nous devons toujours garder à l'esprit la fin de notre existence. Se souvenir du destin commun peut aider à mener une vie sous le signe de l'attention à ceux qui sont les plus pauvres et qui n'ont pas eu les mêmes possibilités que nous.


Il y a aussi une deuxième interprétation, qui souligne plutôt le but vers lequel chacun tend. C'est la fin de notre vie qui demande un projet à réaliser et un chemin à accomplir sans se lasser. Or, le but de chacune de nos actions ne peut être autre que l'amour. Tel est le but vers lequel nous nous dirigeons, et rien ne doit nous en détourner. Cet amour est partage, dévouement et service, mais il commence par la découverte que nous sommes les premiers aimés et éveillés à l'amour. (...)

 

Même un sourire que nous partageons avec le pauvre est source d'amour et permet de vivre dans la joie. Que la main tendue, alors, puisse toujours s'enrichir du sourire de celui qui ne fait pas peser sa présence et l'aide qu'il offre, mais ne se réjouit que de vivre à la manière des disciples du Christ.

 

Retrouvez l'ensemble du message du Pape François pour cette Journée Mondiale des Pauvres

sur le site du Vatican      (en cliquant ici).

 

Le Réseau Saint Laurent de Lyon est constitué particulièrement par les groupes de La Pierre d'Angle, les Rencontres Fraternelles et Le Sappel, en coordination étroite avec l'antenne lyonnaise du Secours Catholique/Caritas France.

 

top